Check-list pour l’organisation de réunions

Posted on 19 janvier 201615 janvier 2018Categories InterprétationTags , , , , ,

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En 2016 aussi, Déesse continue de vous apporter aide et conseil.

Tout le monde participe tôt ou tard à une réunion. Que vous travailliez pour une grande entreprise ou pour une PME, un service public ou une association. Il vous arrive peut-être parfois de devoir organiser une réunion avec des collègues, des clients ou des fournisseurs. Et qui sait, peut-être devez-vous en l’occurrence faire appel à des interprètes ? Il est probable que vous sachiez comment vous y prendre, surtout si vous n’en êtes pas à votre coup d’essai. Mais il se peut aussi que vous n’ayez aucune expérience de l’organisation de réunions et que quelques consignes soient les bienvenues. Sur le net circulent bon nombre de listes qui énumèrent ce que vous devez faire lorsque vous programmez une réunion. Mais à quel moment devez-vous contacter votre agence de traduction (ou mieux : une agence d’interprètes spécialisée comme Déesse) pour préparer la traduction simultanée de votre réunion ? Et quand faut-il que vous réserviez vos interprètes ?

Aussi avons-nous cru bon, au sein de l’agence d’interprètes Déesse, de constituer notre propre check-list, que vous pourrez consulter chaque fois que vous êtes chargé d’organiser une réunion pour laquelle vous devez faire intervenir des interprètes.  Vous trouvez la check-list ici.

Si vous désirez avoir une idée de l’équipement requis avant même de contacter une agence de traduction, n’hésitez pas à jeter un coup d’œil sur notre Guide de l’équipement des interprètes. À l’aide de quelques questions simples auxquelles il vous suffit de répondre par oui ou par non, vous obtenez une indication quant à la manière de procéder et l’équipement éventuel de votre (vos) interprète(s).

Le pense-bête de l’interprétation vous informe déjà dans une large mesure, mais rien ne remplace bien sûr le conseil ad hoc d’un interprète avisé. Vous hésitez sur la manière d’aborder la traduction simultanée de votre réunion ? Dans ce cas, contactez sans plus attendre l’un des interprètes de l’agence Déesse. Vous trouverez nos coordonnées en bas de la page.

Vous êtes bien traducteur-interprète, non ?

Posted on 17 décembre 201519 janvier 2017Categories Interprétation, TraductionTags , , , ,

[L’article original a été publié en néerlandais le 17 décembre 2015.]

Avec mes articles sur le blog, j’essaie régulièrement d’éclaircir des considérations erronées. C’est notamment le cas aujourd’hui. Et c’est sans faire de salamalecs que j’entre dans le vif du sujet : les traducteurs et les interprètes ne sont pas des dictionnaires ambulants. (Et non, nous ne parlons pas toutes les langues. Et si vous pensez que chaque traducteur ou interprète a l’anglais dans son créneau de langues : la réponse est non.)

Afin de favoriser la lisibilité de cet article, je citerai uniquement les traducteurs, mais mes propos valent aussi bien pour les interprètes.

Les traducteurs vivent souvent les mêmes anecdotes à l’occasion de fêtes de famille ou de soirées de réseautage. Des étrangers rencontrés par hasard commencent par leur demander quel métier ils exercent. Leur réaction : « Oh, vous êtes traducteur-interprète ? Mais quel est votre vrai métier ? » Sur quoi le traducteur explique que traduire est une vraie profession, qui permet en effet de gagner sa vie, et que les traducteurs et les interprètes ne font pas tout à fait le même travail, et qu’il n’est donc pas ‘traducteur-interprète’, mais uniquement traducteur. À peine l’étonnement – et parfois aussi l’incompréhension – est-il dissipé chez votre interlocuteur, qu’il tente de vous retenir : « Savez-vous d’ailleurs ce que signifie ‘ascèle’ en néerlandais ? On m’a posé la question dernièrement à l’occasion d’une partie de scrabble. Eh bien, j’ai d’abord dû chercher avant de connaître le sens du mot en français : sans jambes. Vous savez, ce qu’on appelle vulgairement un cul-de-jatte. Mais alors, comment dit-on cul-de-jatte en néerlandais ? »

Il y a des chances que le traducteur connaisse la réponse, s’il parle le néerlandais et pour peu que le terme existe dans la langue de Vondel. Mais il se peut tout aussi bien qu’il n’en sache rien. Il est possible que le traducteur ait l’air ridicule, mais ne vous fiez pas trop vite à cette impression. Ce traducteur est peut-être excellent dans sa profession ou son domaine. Or, cela n’implique pas qu’il apprenne par cœur les dictionnaires.

Non, d’ailleurs un traducteur ne transpose pas les mots, mais bien les réflexions ou les idées. Un mot ne se trouve jamais seul. Un mot en tant que tel ne dit rien ou si peu. Certains mots ont en outre plusieurs traductions dans d’autres langues. Parfois aussi les traductions sont tellement inattendues, que vous en restez les jambes coupées. Sans doute êtes-vous en train de ricaner, mais c’est la vérité. Daar waar je in Vlaanderen en in Nederland de hond in de pot vindt als het eten op is, ziet je schoonmoeder je ongetwijfeld niet graag in de Arabische wereld. D’accord, il s’agit d’expressions, mais le traducteur, n’applique-t-il pas partout et toujours la même stratégie ? Nous ne transposons pas les mots comme le ferait un dictionnaire de traduction (et comme le font les machines qui prétendent traduire), mais nous essayons de cerner ce qu’un auteur ou un orateur veut vraiment dire, et tentons d’obtenir le même effet dans l’autre langue. Les dictionnaires de traduction sont d’ailleurs l’ennemi numéro un des traducteurs qui ne savent pas comment les utiliser … Traduire ou interpréter littéralement ne se fait qu’à de rares occasions (par exemple dans le cas d’enquêtes policières, quand les suspects utilisent un langage codé). Celui qui reprend les traductions du dictionnaire sans même réfléchir, risque de se retrouver plus d’une fois à côté de la plaque.

En somme, la prochaine fois que vous rencontrez un traducteur ou un interprète, montrez-lui que vous savez qu’un traducteur n’est pas nécessairement un interprète, et inversement, et ne partez pas du principe qu’il a appris par cœur le Petit Robert. Demandez-lui plutôt quels sont les sujets qu’il traite. Il est fort probable que vous trouviez des points communs avec vos champs d’intérêt ou votre profession.

Quand une demi-journée en est-elle réellement une ?

Posted on 11 décembre 201516 mars 2018Categories InterprétationTags

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Nombreux sont les clients (potentiels), désireux de louer les services d’interprètes, pour qui les tarifs d’interprètes de conférences et la manière de les déterminer prêtent à confusion. C’est notamment le principe des « demi-journées » qui peut paraître assez vague. Quand une demi-journée en est-elle réellement une ? J’explique volontiers quelle est l’approche de Déesse .

La théorie

L’idée sous-jacente est que la norme consiste à compter une journée entière quelque soit la mission à accomplir, à moins que les circonstances permettent – si une seconde commande venait s’ajouter à la première pour cette même journée – de combiner deux missions d’une demi -journée. Donc : étant réservé pour une première « demi-journée », un interprète devrait être en mesure d’y tricoter une deuxième « demi-journée ».  Cette explication est plutôt abstraite, mais quelques exemples la rendront sûrement plus claire. Un tarif demi-journée ne peut pas être proposé pour n’importe quelle langue. Pour des langues telles que le tchèque, le client paie d’office une journée entière. D’autres langues, plus courantes, appliquent des tarifs demi-journée.

Tout part de Bruxelles

D’abord, il faut tenir compte du fait que l’on part toujours du principe que les interprètes résident et travaillent à Bruxelles. Ainsi, vous n’intervenez pas dans les frais de transport pour des missions qui se déroulent en région bruxelloise et nous évaluons toujours si une « demi-journée » peut être combinée avec une autre « demi-journée » à Bruxelles.

Comment combiner plusieurs missions ?

Il n’est pas toujours aisé d’expliquer aux clients que nous devons facturer une journée entière pour ce qui à leur yeux ne fait même pas une demi-journée, mais la logique sur laquelle repose le raisonnement est limpide et pertinente. Ce n’est pas parce qu’on interprète pendant deux heures, disons de 12 h 00 à 14 h 00, que nous ne pouvons facturer que deux heures. Il faut en effet également tenir compte du temps de déplacement et de préparation. Ces deux heures en font dès lors vite quatre, pour ne pas dire cinq. Considéré au sens strict, cela fait déjà plus d’une demi-journée qui, elle, ne comprend en tout et pour tout que quatre heures de présence au maximum. De plus, aucun interprète n’accepterait cette mission s’il n’était payé que deux heures. Et si ailleurs ils travaillent plus longtemps, ils seront payés une journée entière.

Comme je l’ai déjà mentionné plus haut, en principe on ne facture qu’une demi-journée dès lors qu’il est possible de combiner cette demi-journée avec une seconde demi-journée. À cet égard, une réunion matinale ne pourrait pas déborder au-delà de 12 h 30 ou 13 h 00, de sorte à ce que l’interprète puisse arriver parfaitement à l’heure pour la seconde mission qui débute à 13 h 30 ou 14 h 00.  Vous l’aurez deviné : dans ce cas, une après-midi de réunion qui est considérée comme une demi-journée, ne peut difficilement commencer beaucoup plus tôt que 13 h 30.

De la Panne à Athus

N’oubliez pas que notre point de départ est toujours Bruxelles. Une réunion de 9 h 00 à 13 h 00 à La Panne peut difficilement être considérée comme une demi-journée, étant donné que l’interprète ne pourra jamais être opérationnel à 13 h 30 ou 14 h 00 à Bruxelles pour entamer une seconde réunion. Aussi la réunion de la Panne est-elle considérée comme une journée entière. En outre, pour une mission se déroulant à La Panne, une indemnité de déplacement est portée en compte, calculée à partir de Bruxelles, mais cela dit entre parenthèses. Supposons toutefois que cette même réunion se termine à 11 h 30. Dans ce cas, le tarif d’une demi-journée s’avère défendable.

En marche vers Bruxelles

Deuxième exemple : vous organisez une conférence à Vilvorde à partir de 14 h 30. Vous pouvez en l’occurrence revendiquer le tarif demi-journée pour des langues telles que le français, l’anglais ou l’espagnol. Nos interprètes peuvent parfaitement commencer leur journée de travail par une autre réunion, quelque part à Bruxelles, qui durerait par exemple jusqu’à 13 h 00, pour arriver ensuite à l’heure à leur deuxième rendez-vous de travail à Vilvorde. De surcroît, une telle mission n’impliquerait pas de frais de déplacement.

Pour en être sûr : renseignez-vous

En résumé :

Le tarif demi-journée est une faveur qui dans certains cas peut vous être accordée.

Une demi-journée doit pouvoir être combinée avec une deuxième demi-journée à Bruxelles.

Une matinée dure tout au plus jusqu’à 13 h 00.

Une après-midi ne peut débuter qu’à 14 h 00, exceptionnellement à 13 h 30.

J’espère que les explications ci-avant sont claires. Mais pour être tout à fait sûr du cas qui vous intéresse, interrogez-nous. Nos interprètes-conseils peuvent vous renseigner sur le coût exact de l’interprétation de votre événement.

Cinq manières de faire échouer une réunion multilingue avec interprètes

Posted on 19 octobre 201519 janvier 2017Categories InterprétationTags , , ,
Salle des Congrès Chambre des Représentants

Salle des Congrès Chambre des Représentants

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Depuis quelques mois, la tendance est aux chroniques et articles intitulés « X manières de … ». J’ai été séduit par l’idée d’appliquer la même formule dans mon blog. Résultat : cinq manières de faire échouer une réunion ou une conférence où des interprètes sont (supposés être) à l’œuvre.

Préparation du contenu

Souvent, les clients qui désirent faire intervenir des interprètes, n’aiment pas trop mettre ceux-ci préalablement au courant du propos de la réunion. Les interprètes n’ont pas besoin de savoir tout à l’avance, mais dans la plupart des cas, une bonne préparation relative au contenu de la réunion est absolument nécessaire. Le vocabulaire dans le cadre d’une conférence sur la musculature du plancher pelvien ou sur la castration des porcs ne s’improvise pas. En outre, vouloir à tout prix garder le secret sur la teneur de la matière qui sera abordée, n’a pas beaucoup de sens. Quand se tiendra la réunion, les interprètes pourront difficilement ne pas entendre et voir l’information tenue pour confidentielle. Cela ne signifie par pour autant qu’ils iront crier sur les toits les « secrets » dont ils auront pris connaissance. En somme, l’organisateur d’un événement qui s’accompagne de prestations d’interprétation a intérêt à faire parvenir aux interprètes le plus possible d’information préalable.

Mauvaise organisation

Tout événement, toute réunion coûte (trop) cher. Les collaborateurs désertent leur travail, il faut payer la restauration des participants, peut-être aussi le lieu où se tient l’assemblée, et bien sûr les interprètes. Le risque pour l’interprétation est que l’organisateur – sous prétexte de limiter les frais – fasse le choix d’utiliser par exemple une valisette (appelée « bidule » dans le jargon des interprètes) pour une conférence nécessitant l’utilisation d’une cabine. La valisette n’est pas le substitut bon marché de la cabine. Les deux équipements sont valables, mais pas dans les mêmes circonstances. Il est possible (et même fort probable) qu’une partie du travail d’interprétation tourne mal en raison d’un mauvais choix de matériel. Un matériel dont l’utilisation a un coût pour l’organisateur, quoi qu’il arrive. Il est préférable, me semble-t-il, de dépenser un peu plus et d’être assuré de la qualité des prestations.

Vous hésitez sur la meilleure option à prendre ? Dans ce cas, consultez notre guide sur l’interprétation ou téléphonez-nous. Nous examinerons ensemble quelle peut être la solution la plus appropriée pour que votre rassemblement multilingue soit une réussite.

Pas de briefing

Briefer les interprètes et les intervenants ne prend pas beaucoup de temps, ne coûte rien, et favorise à coup sûr le bon déroulement de la réunion. Expliquer brièvement aux interprètes « qui, quoi, où, quand, comment et pourquoi » et faire comprendre aux intervenants qui font une présentation quelles sont les maladresses à éviter pour ne pas compliquer voire rendre impossible le travail des interprètes, demande peu d’effort mais peut avoir un impact considérable sur le confort de l’audience.

Interprétation avec vue

Ne placez pas les interprètes derrière une colonne ou un rideau. Même s’il est vrai qu’une cabine mobile grisâtre n’est pas un modèle de perfection en termes de design, cacher les interprètes, vous fera plus de tort que de bien. Les interprètes qui ne voient pas (bien) leurs conférenciers, traduisent moins bien, point barre. Inversement, les interprètes qui ont une bonne vue sur tout ce qui se passe interprèteront plus facilement et seront surtout plus complets dans leur propos. Le public ne s’en plaindra pas. Si malgré tout vous voulez éviter la présence des interprètes dans la salle où se tient la conférence, vous pouvez opter pour notre système d’interprétation à distance.

Accords pratiques

En lisant ce qui va suivre, vous allez penser que je défonce des portes ouvertes, mais croyez-moi, cela arrive plus souvent que vous ne l’imaginez : il va de soi qu’il importe de réserver les interprètes suffisamment longtemps à l’avance (et pourtant on n’y pense pas toujours lorsqu’on prépare un événement) et de leur communiquer le plus rapidement possible chaque modification d’horaire ou de date. Or chaque année, j’ai plusieurs fois le cas : être contacté un vendredi après-midi par un client qui a besoin d’interprètes pour le lundi, ou arriver sur place une demi-heure à l’avance pour m’entendre dire que la réunion a été annulée la semaine précédente ou qu’elle a été reportée plus tard dans la journée. Cela n’amuse personne, et surtout, cela coûte malheureusement cher au client final.

Sociale verkiezingen 2016: wat met meertalige syndicale vergaderingen?

Posted on 4 mai 201521 novembre 2016Categories InterprétationTags , , , ,

Is uw bedrijf een privé-onderneming met minstens 50 werknemers in 2015, dan bent u ertoe gehouden in 2016 sociale verkiezingen te organiseren. Bedrijven met 50 tot 100 werknemers moeten vanaf 2016 minstens een Comité voor preventie en bescherming op het werk, of CPBW, instellen. Telt uw bedrijf meer dan 100 werknemers, dan moet u na de sociale verkiezingen van 2016 een Ondernemingsraad of OR als extra orgaan voor syndicaal overleg op poten zetten.

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