[Lisez l’article original en néerlandais]
Il y a quelques temps, Knack, un magazine de qualité flamand, a publié un article intéressant à propos de toutes sortes de sombres prédictions. La plus connue est celle des Mayas qui prédisaient la fin du monde pour fin 2012. Ce n’est pas demain que le ciel nous tombera sur la tête, mais alors que dans le secteur de la traduction presque tout le monde est convaincu que la traduction automatique ne présente pas une grande menace pour le traducteur humain dans les prochaines années, un nouveau phénomène qui peut s’avérer malicieux fait son apparition. Un phénomène qui fait froid dans le dos, c’est-à-dire le crowdsourcing. Mais qu’est-ce au juste ? Le crowdsourcing vous permet d’engager la crowd, donc la grande masse, pour effectuer votre sourcing, donc tous vos approvisionnements. Le crowdsourcing de traductions implique que vous demandez aux internautes qui utilisent vos applications de traduire et de réviser vos applications et pages web. Adieu monsieur le traducteur isolé qui traduit pour gagner son pain. À présent un traducteur se cache dans chacun de nous. À condition que nous soyons assez cool bien sûr, car pour participer au crowdsourcing vous devez pleinement utiliser le web 2.0. Les sites tels que Facebook démontrent que le résultat est là. Alors, ce crowdsourcing : bénédiction ou malédiction ?