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La tendance générale, dans le milieu de la traduction, est de pratiquer une facturation qui se base sur le nombre de mots à traduire. Certains traducteurs pratiquent toutefois une facturation basée sur le nombre de lignes, et donc en fait sur le nombre de caractères. Petit aperçu du dilemme.
Qu’est-ce qu’une « ligne » ?
Tout le monde n’est pas d’accord à ce sujet. Certaines agences considèrent qu’une ligne est constituée de 55 frappes (= caractères et espaces). Pour d’autres, la norme est plutôt de 60 frappes. Avec Word, le calcul est facile. En choisissant l’option « Compter les mots » vous connaîtrez en un clin d’œil le nombre de caractères que comporte votre document. En divisant ce nombre par 55 ou par 60, vous obtiendrez le nombre de lignes. Facile, non ?
Mais si vous continuez à « préférer les mots » ?
Chez Déesse, c’est le nombre de mots qui compte. Et compter les mots est un jeu d’enfant avec Word : c’est le programme qui fait tout le travail à votre place grâce à l’option « Compter les mots » précitée. Nul besoin de diviser le résultat obtenu par 55 ou 60 puisque le nombre total de mots vous sera offert sur un plateau.
Qu’en est-il des autres programmes ?
Le calcul est parfois un peu plus compliqué quand il s’agit de la traduction de fichiers dans d’autres formats que Word. En général, notre logiciel de traduction nous donne très rapidement une idée précise de l’ampleur du texte à traduire. Le logiciel peut analyser de nombreux formats de fichiers, comme Excel, Powerpoint, Indesign, etc. Il n’y a que pour les fichiers .pdf comportant du texte scanné qu’un calcul manuel doit être opéré. Et ce n’est pas une sinécure !
La conversion est-elle possible ?
Oui. Mais le résultat obtenu après conversion reste bien entendu une moyenne. Néanmoins, des outils tels que le Translator’s Converter permettent la conversion de lignes en mots et inversement, en se basant sur des corpora existants, et ce avec le soutien de Wolfram Alpha entre autres. Introduisez le tarif au mot ou à la ligne, ainsi que la langue source, et le Translator’s Converter fait le reste. En un éclair, le Translator’s Converter calcule le prix d’une traduction par caractère, par page, par heure et par jour sur base des critères que vous aurez introduits auparavant. En guise de contrôle, l’outil vous donne une répartition par source, tout en précisant pour chacune des sources le nombre de caractères par mot.
Mais est-ce vraiment utile ?
Certains clients souhaitent se voir appliquer un tarif bien précis au mot ou à la ligne (un prix unitaire en quelque sorte), mais cela peut être utile également lorsqu’on travaille en sous-traitance ou lorsqu’on répond à un marché public. Vous pouvez bien sûr effectuer un calcul au pifomètre, mais un outil comme le Translator’s Converter vous permettra certainement de coller de plus près à votre propre tarif.